Qui es-tu ?
Pierrick, bénévole du mardi matin chez Onze Mille Potes depuis 2017.
Avais-tu déjà fait du bénévolat avant ?
Je me suis beaucoup investi à la Grande Masse des Beaux-Arts : une association d’élèves et anciens élèves d’école d’arts et d’architecture. Aujourd’hui je participe moins, même si j’y suis encore administrateur.
Pourquoi t’être engagé chez OMP ?
Je connaissais le principe de bagagerie, que je trouvais super ! En voyant passer une de leurs annonces, j’ai pensé que c’était l’occasion d’aider ces personnes que l’on voit en difficulté dans la rue.
Pourquoi ce projet associatif plutôt qu’un autre ?
Le sentiment d’apporter une réponse concrète, rapide et à notre portée pour les personnes à la rue. L’association offre des services qui apportent un minimum de confort aux personnes en grande précarité et leur ouvrent des perspectives.
Quelles sont tes missions dans l’association ?
Comme tous les bénévoles, j’aide à l’accueil et la gestion des casiers et de la laverie. Et en tant qu’administrateur, je mets à profit mes capacités de graphiste pour faire connaitre nos actions !
Comment se passe une permanence type pour toi ?
Je suis le préposé ordinateur de mon équipe, mais ça ne prend pas beaucoup de temps ! Alors après, je papillonne entre l’agenda pour les rendez-vous, la recherche d’infos diverses pour répondre aux questions que l’on vient chercher au bureau, et les coups de mains à la laverie.
Raconte-nous une expérience qui t’a particulièrement marqué.
Voir évoluer l’un des bénéficiaires pour se dire qu’aujourd’hui, il n’a plus besoin de nous.
Raconte-nous une rencontre qui t’a particulièrement marqué.
Un migrant pakistanais qui a réussi à me raconter son histoire malgré notre anglais approximatif. La notion de « migrant » devient d’un coup beaucoup plus réelle.
Quel est ton meilleur souvenir avec l’association ?
La complicité qui s’est vite installée avec mes deux partenaires de permanence, qui me donne encore plus envie d’y aller !
Est-ce qu’une idée reçue que tu avais sur les SDF s’est envolée lors de ton arrivée à OMP ?
L’image stéréotypée que je pouvais avoir. Si j’avais croisé nos bénéficiaires dans la rue avant, à aucun moment je ne me serais dit qu’ils étaient SDF. Les SDF désaxés que l’on voit dans la rue ne sont malheureusement que le sommet de l’iceberg… Je me suis rendu compte que la misère est plus présente autour de moi que ce que je pouvais l’imaginer.
Comment accorder du temps à OMP malgré une activité professionnelle ?
Je travaille à mon compte, donc je gère mon temps. Même si je cours continuellement après ce temps, j’ai décidé d’en consacrer une partie à ces actions pour ne pas qu’il s’échappe trop vite dans des futilités.
Quel conseil donnerais-tu à un futur bénévole ?
Il y a des règles pour nous aider, mais la flexibilité rend aussi le quotidien plus agréable pour tout le monde.
Ton expérience dans l’association en 3 mots
Convivialité // Utilité // Enrichissement